Reproduction de tableaux de paysages naturels
Longtemps considérée comme une sous-catégorie de la peinture et utilisée comme simple décorum pour des scènes mythologiques ou religieuses, la peinture de paysage a commencé à gagner ses lettres de noblesse avec des peintres du classicisme tel Claude Lorrain. Par la suite, le paysage a pris de plus en plus d'importance dans l'art avec notamment les tableaux des artistes flamands puis, plus proche de nous, les toiles impressionnistes. Outre des reproductions de paysages impressionnistes ou flamands, vous trouverez ci-dessous nombre d'œuvres de peintres américains dont les paysages grandioses font écho au gigantisme de ce continent. Pour plus de choix, n'hésitez pas à consulter la section consacrée à la reproduction de paysages marins.
Dès l’Antiquité, on peut observer des paysages. Cependant, ils ne sont jamais au centre de la production artistique mais ne forment qu’un fond pour des personnages, au premier plan. On a longtemps cru que le paysage a été inventé par les Romains mais récemment, la découverte d’une façade de la tombe de Philippe II de Macédoine montre un détail dans l’environnement d’une scène de chasse tout à fait impressionnante. On y voit des montagnes en fond, des arbres et une diversité de rochers entourant la scène, plus proches du premier plan.
Il faut noter que l’Antiquité est une période essentielle de l’art du paysage : c’est grâce à Euclide et ses découvertes mathématiques que l’on théorise la perspective et que l’on permet donc aux artistes de pouvoir peindre sur un matériel plan une vue qui est observable dans l’espace.
Au Moyen-Âge, le paysage est avant tout peint à des fins religieux : on le magnifie pour montrer qu’il est l’oeuvre de Dieu. A la Renaissance, on redécouvre les avancées antiques et l’on peut reprendre la perspective. Grâce à celle-ci, les artistes usent de paysages en fond pour renforcer l’humanité de leurs personnages, qui s’introduisent dans un environnement à leur image. Cependant, le paysage n’est toujours pas perçu comme un élément artistique en soi, il n’est qu’un second plan à une scène plus concrète devant lui.
Selon les spécialistes, il faut attendre Joachim Patinier, au XVIème siècle, pour observer les premiers paysages seuls. Ce peintre neérlandais était qualifié de « peintre de paysages » par ses contemporains. A cette période, l’apparition de la peinture à l’huile permet aux artistes de donner plus d’unité à leurs œuvres par la lumière et les couleurs.
Au milieu du XIXème siècle, le romantisme porte le paysage à un niveau de détail inédit. Des peintres en font leur spécialité, comme Camille Corot et ses brouillards si caractéristiques.Les premiers temps
Le paysage comme élément central
Le XVIIème siècle surfe sur ces possibilités et fait du paysage un genre en vogue. Au Pays-Bas, notamment, on remarque une prolifération de paysages. Les maîtres les plus reconnus dans ce type de tableaux sont Ruisdael et surtout Vermeer.
Dans l’histoire de l’art, le paysage commence aussi à se faire une place. En 1667, dans son manuel intitulé Cours de peinture par principes, Roger de Piles parle par exemple de différents types de paysages.Le tournant : la photographie
Par la suite, il faut attendre l’arrivée de la photographie pour que le rapport des artistes aux paysages change vraiment. Ceux-ci commencent à se baser sur les clichés photographiques pour peindre leur paysage mais doivent apporter autre chose pour se différencier. Ils se servent aussi de la photographie pour s’inspirer, comme ce fut par exemple le cas de Monet, qui répliquait les effets de flou que l’on peut trouver sur les appareils laissant un long temps de pose.
C’est d’ailleurs avec les artistes impressionnistes comme Monet que le paysage évolue. Les peintres accordent plus d’importance aux sensations que les paysages observés leur procure plutôt que la fidélité de leur représentation. En outre, ils peignent « sur le motif », c’est-à-dire directement en extérieur.
Entre le XIXème et le XXème siècle, les pointillistes et les symbolistes changent encore les paysages. Désormais, ils sont l’objet de considérations allant bien plus loin qu’un simple lieu ou environnement mais sont l’occasion de dépeindre des sociétés, des philosophies et des tendances comportementales. Par exemple, Paul Cézanne était connu pour souligner la solitude des individus dans ses paysages.