Reproductions sur toile de peintures, dessins, gravures et photos de nus masculins et féminins
Le nu est un thème récurrent dans les arts plastiques. Il fut et reste aujourd’hui l’un des piliers de l’apprentissage du dessin académique pratiqué par nombre d’artistes, tous mouvements picturaux confondus. Il est omniprésent dans l’œuvre de peintres tels Courbet ou Renoir mais aussi très utilisé dans les tableaux à thématique mythologique : mise en scène de Nymphes, Bacchantes, déesse Vénus, Cupidon etc. La sélection ci-dessous vous permettra de choisir pour votre reproduction d'art parmi des huiles sur toile, des études de nus au dessin, des gravures ou des photos d’atelier. Nombre d’artistes y sont représentés, de Michel-Ange à Klimt en passant par les peintres académiques tel Bouguereau ou Cabanel.
Le nu est l’un des genres artistiques les plus importants. Souvent lié à l’histoire de l’art, ce genre n’impose pas de contrainte stylistique, c’est pourquoi il se montre en perpétuelle évolution au fil du temps. Ce qui est intéressant avec ce genre et qui explique son statut de genre majeur de l’art est sa capacité à dépeindre non seulement un ou plusieurs corps mais surtout de donner un aperçu d’une époque. Tant dans les limites morales, les canons esthétiques ou encore les exubérances, ce genre donne une image complète des époques successives de l’histoire et des styles artistiques. Le nu peut d’ailleurs prendre différentes formes dans son but premier : certains artistes le peignent pour exprimer un certain érotisme, d’autres pour l’aspect scientifique et biologique et d’autres encore pour peindre l’idéal de beauté de leur époque (notamment en Grèce Antique).
Dès l’Antiquité, la question de la nudité divise. En Grèce, le corps est placé au premier plan des considérations, c’est un motif d’orgueil dans le sens où les personnalités s’affirment autour de leur chair et s’assument. Dans d’autres sociétés de l’époque, comme chez les juifs ou les chrétiens, quelques décennies après, le corps était au contraire motif de honte. Cela permet donc de comprendre pourquoi la majorité des œuvres de nus proviennent de l’Antiquité et de la Renaissance (redécouverte de l’Antiquité) alors qu’au Moyen-Âge, période dominée par l’Église, le nu n’était qu’un outil des thèmes religieux (justifiés par des écrits saints). Il faut attendre le courageux peintre italien Botticelli, en 1485, pour voir le premier nu non religieux. Afin de ne pas s’attirer les foudres de l’Église, l’artiste peint une femme dénudée dont les cheveux cachent le sexe. S’en suit, durant toute la Renaissance, une avalanche de tableaux portés sur le nu. Cela va être également amélioré par la perspective rendant les travaux beaucoup plus réalistes.
Avec le XIXème siècle et l’émergence de l’impressionnisme, le nu devient plus esthétique qu’iconographique. Ensuite, avec l’expressionnisme ou encore le fauvisme, le corps est déformé et les formes, les couleurs et la perspective sont iréalistes dans le but unique de provoquer une réaction émotionnelle de la part du spectateur. Chaque mouvement change les codes, le cubisme, par exemple, rend les corps monumentaux alors que le surréalisme appuie sur une double personnalité mi-ange mi-démon de la femme. De même, au cours du XXième siècle, des artistes dépeingnent les effets terribles de la Grande Guerre dans leurs nus pour passer des messages de paix. Enfin, on peut noter que les mouvement féministes critiquent le nu (genre presqu’exclusivement porté sur le corps féminin selon ces critiques) et soutiennent que cela est symbole d’une domination patriarcale.Un genre versatile
Différentes époques, différentes cultures, différents tableaux
Le nu dans les tableaux modernes