Reproduction de Thangkas anciens du bouddhisme tibétain
La sélection proposée ci-dessous comporte des Thangkas anciens conservés dans des grands musées et disponibles à la reproduction sur toile. Ces authentiques peintures allant du Xème au XVIIIème siècle, Tibétaines pour l’essentiel, seront ainsi reproduites en impression d’art haute définition sur une toile tendue sur châssis en bois. Elles représentent principalement Bouddhas, Bodhisattvas, déités telle Tara ou Mahakala et autres saints comme Milarepa. Certains de ces Thangkas sont des représentions de Mandalas traditionnels.
Les thangkas anciens sont un ensemble de types d’oeuvres (peintures, dessins etc.) originaires d’Inde. Certains sont très petits et facilement transportables alors que d’autres sont monumentaux et destinés à un affichage public. Dans tous les cas, ils sont fidèles à leur nom qui signifie « ce qui se déroule » ou plus simplement « rouleau ».
A l’image des vitraux, des enluminures ou des tableaux religieux commandés par l’Église, les thangkas tibétains ont de nombreux objectifs. Le premier est de retracer la vie des principales figures bouddhistes et de la narrer aux pratiquants sans qu’ils aient besoin de lire ou se procurer des livres. Ensuite, cela permet d’inspirer les croyants via des scènes ou des personnalités et ainsi les pousser à prier en puisant leur imagination dans ces thématiques artistiques.
Comme pour les tableaux, les toiles, les aquarelles et autre type de support artistique, il existe une grande diversité de thangkas.
Le thangka le plus commun est le « tson thang », c’est-à-dire un rouleau de couleur neutre sur lequel l’artiste peint en couleur.
Il existe également l’appliqué, aussi appelé « go-thang », où le support est orné de pièces de différentes formes à la manière d’une mosaïque.
Le thangka est également une composition aussi religieuse que géométrique. En effet, les artistes doivent combiner des connaissances extrêmement pointues en matière de bouddhisme, eux qui placent beaucoup de détails et d’allusions dans leurs œuvres religieuses afin de leur donner une teneur spirituelle, mais aussi en matière de gestion de l’espace. En effet, on remarque que la disposition des éléments au sein des thangkas n’est jamais laissée au hasard et qu’elle fait l’objet de la plus grande précision des artistes. Les yeux, le nez, la bouche et les lèvres des personnages, en particulier, sont agencés selon des proportions et des angles savamment calculés.
Si, comme défini précédemment, les thangkas sont des rouleaux assez fins et facilement transportables, il est essentiel de noter que nos reproductions de ceux-ci sont sous forme de toiles sur chassis. Totalement made in France, ces toiles tendues ne reprennent donc que l'apparence du thangka (réalisées en très haute définition) que vous selectionnez sans en reprendre la forme.Des œuvres religieuses de tous formats
Si les thangkas les plus anciens datent du IIème siècle (du centre de l’Inde et du Nord-Ouest de la Chine), ceux que nous proposons sont concentrés entre le Xème et XVIIIème siècle, époque importante de l’art asiatique et notamment tibétain.
La source d’inspiration de ces œuvres est toujours religieuse. On compte certains thangkas sur le thème du mandala (diagramme mystique), d’autres autour du bhavacakra (roue de l’existence), bien sûr certains thangkas concernent les divinités bouddhistes alors que d’autres sont des portraits de tulkus (réincarnation d’un lama disparu) et de grands lamas (celui qui enseigne le Dharma).
En exemple de thangkas sur le thème du mandala, nous proposons sur notre site une reproduction du Mandala de Jnanadakini. Pour les divinités bouddhistes, un bon exemple serait ce thangka du bodhisattva Maitreya. En ce qui concerne les lamas et les grands pandits, on peut citer ce Portrait du sage indien Atisha.Les différentes versions de thangkas
Plus rare, on retrouve les « nag-tang », fond noir, « mar-tang », fond rouge mais aussi les fonds dorés. Sur notre site, nous pouvons retrouver comme fond noir Amithaba, le Bouddha de la Terre Pure de l’Ouest (Sukhavati) (1690-1710), comme fond rouge Chakrasamvara et épouse Vajravarahi (1450-1500) et comme fond doré Vajrabhairava mandala (1330-1332).
L’ensemble des thangkas répondent cependant au même processus de création : ils sont peints sur coton ou soie. Les couleurs sont apportés par des pigments naturels mélangés à une solution à l’eau dans laquelle on incorpore une colle animale. Les pigments sont autant de source organique que minérale. Dans l’art occidental, ce procédé s’appelle une détrempe. Ce procédé est souvent, à tort, rapproché à la gouache.Le thangka : une œuvre culturelle et mathématique
Nos reproductions de thangkas en tableaux